Avec des hydrocarbures contenant des atomes de carbone et dhydrogène, les scientifiques et les ingénieurs ont toujours tenté de trouver un bilan approprié entre les deux ; soit pour obtenir des produits pétroliers plus légers et donc plus riches en hydrogène (par exemple lunité de « coking » des raffineries ) soit pour séparer carbone et hydrogène et produire de lhydrogène dun côté et du noir de carbone de lautre.
Ce dernier - utilisé pour les pneus, lindustrie du caoutchouc et celle des pigments se valorise bien mais sur un marché de taille limitée. Cette voie, qui repose sur la pyrolyse du gaz naturel à 1400°C, se heurtera vite, dès quun large marché dhydrogène est visé, à lengorgement du marché du noir de carbone mettant ainsi en péril la viabilité des projets.
Le reformage plasma, de son côté se heurte aux températures élevées du procédé, synonyme de pertes dénergie, et à la subordination à lénergie électrique structurellement chère en comparaison au gaz naturel partout où ce dernier, grâce aux cycles combinés, offre loption de moindre coût pour la production délectricité. Cette échelle des coûts est illustrée
ci-dessous, elle est représentative des valeurs compétitives dans la plupart des pays de lOCDE aux entrées respectives des réseaux de gaz naturel, dhydrogène et délectricité.
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